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il parait qu'il va faire beau, demain.
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il parait qu'il va faire beau, demain.
19 août 2009

..carnet de voyage..

Quelques jours ailleurs, avec elle, et eux aussi.
Parce qu'un voyage, c'est toujours stressant, bien, génial, nostalgique, stressant, et décevant. Dans cet ordre.

 

Stressant pour les regards inquiets de sa mère, alors que le bus tarde à arriver, alors que je bouge dans tous les sens, en essayant de me calmer. Avec une heure de retard, c'est parti pour le départ.
Stressant un peu parce qu'eux savent dans quoi ils s'engagent, moi je ne sais même pas où je vais (littéralement). L'excitation me tiens éveillée un moment (ça et la musique horrible(ment) forte jusqu'à 2h du matin, et l'énervement de ne pas pouvoir partir de la façon que j'avais exactement imaginée). Pauses chameaux toutes les trois heures, environ.
Stressant lorsque l'attente se fait longue.
Stressant pendant l'approche de l'arrivée, approche beaucoup trop longue, encore. Les paysages changent, comme s'ils évoluaient en fonctions de son trépignement : les plateaux désertiques et secs du nord de l'Espagne laissent place à la verdure accueillante des montagnes portugaises.
Stressant pour l'arrivée en elle même. Et si la semaine se passait mal? Et si je ne m'entendais avec personne? Et si...

Bien pour l'accueil de son grand-père, souriant et joyeux, heureux de retrouver sa famille.

Génial pour l'arrivée à la maison, l'accueil de sa grand-mère, qui nous attend patiemment sur ce si joli petit banc de pierre.
Génial pour ce repas préparé pour elles, parce que c'est leur plat préféré. Pour leurs sourires, et leur regard plein d'amour aussi, qui se posent successivement sur elles, puis sur nous, les amis.

...

Article resté en brouillon pendant 2 semaines... Et aucune envie de le finir. Et pourquoi donc, se dira-t-on ? Strictement aucune idée.

Peut-être parce que je suis pas encore capable d'exprimer avec des mots ce que j'ai vu, entendu et ressenti. On appelle ça le manque de recul.

Peut-être aussi parce que ces moments étaient tellement uniques qu'ils méritent plus qu'une page dans un blog. Ils méritent plus qu'une vague lecture tout les 6 mois quand l'envie me prend de regarder en arrière. Je crois que leur place est dans ma tête et nul part ailleurs, du moins pour l'instant.

Peut-être enfin parce que j'ai peur, comme d'habitude, de me souvenir, et de ressentir ces émotions -stress du départ, surprise (c'est pas le mot, je cherche encore) de l'arrivée, bonheur (je crois bien que c'était ça) du séjour, nostalgie et stress du retour, et déception (du temps qui passe toujours aussi vite, de ces émotions qui se sont déjà transformées en souvenirs, et tout et tout, quoi.) et cette horrible boule dans l'estomac (pour les larmes souriante de cette grand-mère d'un pays à la fois si proche et si lointain, pour le "allez, on va pas pleurer" de ce grand-père perspicace et aux yeux remplis de merveilles que je ne saurais pas décrire, pour cet endroit, petite bulle de l'univers) - en me rendant compte que c'est déjà du passé, du vécu, qui fait certes que je suis comme je suis, mais aussi que je ne suis plus comme j'étais il y a encore un mois. Vive l'embrouille, il est vraiment temps que je m'arrête.

Sur ce...

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